Les scandales environnementaux comme le smog omniprésent et les nappes phréatiques polluées sensibilisent de plus en plus les gens sur place, la conscience des interactions s’améliore – et les produits bio booment. Le marché bio progresse et les produits locaux sont largement disponibles. J’ai même été surpris de voir dans un centre commercial un magasin bio avec un large assortiment.
Un État confédéré indien vient même d’en tirer sérieusement les conséquences et s’est carrément transformé en région bio. Sikkim, entre le Népal et le Bhoutan, dispose maintenant d’un seul coup de près de 80'000 hectares de surface certifiée bio. Un début plus qu’encourageant! D’autres régions s’intéressent en effet à cette voie et les paysans bio de l’Inde se réjouissent d’une meilleure reconnaissance et d’un meilleur écoulement. Il est bien sûr évident que l’environnement s’en trouve lui aussi amélioré durablement, et que nous aussi nous contribuons au développement de l’agriculture biologique en Inde p. ex. en important et en consommant du thé noir certifié Bourgeon.
Cela doit aussi nous motiver en Suisse à poursuivre sur la voie de La Suisse Pays bio que nous avons définie il y a des décennies. Le bio n’est maintenant plus une niche mais une réponse à de nombreux problèmes écologiques, sociaux et économiques. Notre but est de permettre au plus grand nombre possible d’entreprises paysannes d’assurer leur existence à long terme grâce à la solidité de la marque Bourgeon et à nos efforts diversifiés dans la communication et la promotion des ventes des produits Bourgeon. Nous attendons ainsi que d’ici 2025 un quart de l’ensemble des entreprises agricoles suisses travaillent selon notre Cahier des charges. La consommation des denrées alimentaires bio va aussi doubler en Suisse d’ici 2025. Des consommateurs fidélisés nous permettent d’être sur la voie d’un avenir que les futures générations trouveront digne d’être vécu.»
Daniel Bärtschi, Directeur de Bio Suisse