Question fréquentes concernant les labels et contrôle

Les directives bio varient selon les pays. Les directives de Bio Suisse sont plus sévères et plus complètes que les directives bio de l'UE aussi bien au niveau de la production que de la transformation.
 

  • Les exigences suivantes ne sont valables que pour le Bourgeon et pas pour le bio de l'UE:
  • La ferme doit être entièrement cultivée de manière biologique (le bio de l'UE autorise de n'exploiter que certaines parties du domaine en bio);
  • Réglementations plus sévères et plus détaillées pour la fertilisation, la rotation des cultures et les produits de protection des plantes;
  • Limitation du chauffage des serres;
  • Pas de transport par avion;
  • Restrictions pour les importations (en savoir plus...) 
  • Directives pour favoriser la biodiversité: au minimum 7 % de surfaces de compensation écologiques ainsi qu'au moins 12 mesures tirées d'un catalogue de mesures;
  • Respect d'exigences sociales, charte pour des relations commerciales équitables (en savoir plus...) (link)
  • Prescriptions sévères et spécifiques aux différents produits pour les procédés de transformation et les additifs autorisés;
  • Prescriptions pour les matériaux d'emballage;
  • Directives et prescriptions pour la lutte contre les parasites pendant le stockage et la transformation.

 

La vue d'ensemble des différences se trouvent dans ce document

Oui, presque toutes les denrées alimentaires Naturaplan de la Coop ont le Bourgeon et donc respectent les strictes directives de Bio Suisse. Cela est valable aussi bien pour les produits suisses que pour les produits importés. Les exigences du Bourgeon pour la transformation sont donc aussi respectées.

Site internet de Coop Naturaplan

Pour le bio, Migros mise sur le Bourgeon depuis 2022. Avec la reconversion par étapes vers le Bourgeon de Bio Suisse, non seulement les produits non transformés, mais aussi les produits transformés sont préparés selon les directives de transformation de Bio Suisse. De plus, les produits bio en provenance de l’étranger vont eux aussi répondre au Cahier des charges de Bio Suisse, que ce soit pour la culture ou pour la transformation.

En plus du Cahier des charges de Bio Suisse, les producteurs Demeter observent également les directives biodynamiques de Demeter. Les agriculteurs biodynamiques mettent à profit les forces qui se trouvent dans la nature et dans leurs préparations pour améliorer les sols et la qualité des produits. Ils tiennent aussi p. ex. compte des influences positives des positions réciproques et changeantes du soleil, de la lune et des planètes.

Certaines réglementations sont plus strictes que celles de Bio Suisse: Il est p. ex. fondamentalement interdit d'écorner les vaches. Les directives pour la transformation sont aussi plus sévères, les additifs et les étapes de transformation autorisés sont encore moins nombreux. L'homogénéisation et le procédé UHT sont p. ex. interdits pour le lait.

Les agriculteurs Demeter se fondent sur le «Cours aux agriculteurs»donné par Rudolf Steiner à Koberwitz lors de la Pentecôte 1924. L'agriculture biodynamique (la biodynamie) a continué de se développer et est aujourd'hui pratiquée dans le monde entier.

Synoptique des différences Bio Suisse et Demeter
www.demeter.ch

  • Bourgeon Suisse et Bourgeon Importation
  • Coop Naturaplan Suisse et Import (la très grande majorité des produits)
  • Migros Bio Suisse
  • Manor bio natur plus Suisse
  • KAG Freiland
  • Natura Beef Bio Suisse
  • Bœuf de Pâturage Bio Suisse
  • Fidelio

Les contrôles bio sont réalisés par des entreprises spécialisées dans les contrôles bio. Les quatre organismes de contrôles suisses sont indépendants et accrédités par l'Office fédéral de métrologie et d'accréditation suisse (METAS); il s'agit de bio.inspecta AG, de Bio Test Agro AG (BTA), de Ecocert IMOswiss AG et de ProCert Safety AG.

Lors du contrôle des entreprises agricoles, le contrôleur bio vérifie les champs et les étables. Il observe l'état général des animaux et leur nombre, il inspecte et mesure les étables. L'étude des flux des marchandises permet par exemple de vérifier que la quantité de fourrage bio produite et le cas échéant achetée est suffisante pour le cheptel de la ferme. Le journal d'étable est contrôlé ainsi que tous les achats effectués pour la ferme afin de s'assurer notamment que tous les animaux, aliments fourragers et intrants sont d'origine biologique comme l'exige le Cahier des charges de Bio Suisse. Le journal des interventions phytosanitaires et le journal des fumures sont également contrôlés.

Dans les champs, le contrôleur vérifie la rotation des cultures et l'utilisation respectueuse du sol et il observe les plantes adventices. Cela permet à un contrôleur chevronné de détecter si des produits interdits ont été utilisés.

Lors du contrôle de la transformation, le contrôleur vérifie principalement les flux des marchandises. Quelles et combien de matières premières et d'ingrédients bio ont été achetés et quels et combien de produits transformés bio ont quitté l'entreprise? De quelle manière la séparation des flux de marchandises est-elle garantie et contrôlée? Il vérifie également des dispositions concrètes telles que recettes, résidus, absence d'OGM, lutte contre les parasites ou emballages.

Un rapport de contrôle est rédigé après le contrôle. Ensuite une autre personne vérifie - selon le principe que deux paires d'yeux valent mieux qu'une - le respect des exigences et prend la décision de certification.

Tous les producteurs, transformateurs et commerçants de produits bio sont contrôlés au moins une fois par année sur place pour vérifier le respect des directives. L'organisme de certification doit réaliser un contrôle supplémentaire auprès d'au minimum 10 % des entreprises. Au moins 10 % des contrôles doivent ne pas être annoncés. L'organisme de certification doit en outre prélever des échantillons pour analyses de résidus dans au minimum 5 % des entreprises.

Si le contrôle révèle des infractions, des sanctions sont prononcées et il se peut que des contrôles supplémentaires non annoncés soient effectués.

Les aliments bio sont les aliments les mieux contrôlés. Et quand il y a beaucoup de contrôles, des écarts sont forcément découverts. Mais toutes les infractions ne mènent pas au retrait du label. Les sanctions sont définies dans un règlement et elles sont échelonnées selon la gravité des infractions. Ce n'est qu'en cas d'infractions graves et intentionnelles et en cas de tromperie qu'une entreprise n'est plus reconnue comme entreprise bio.

Si le Cahier des charges n'a pas été respecté pour un produit précis ou s'il existe des soupçons en ce sens, Bio Suisse peut également bloquer ou interdire la commercialisation des lots concernés.

Oui, car le contrôle bio est standardisé et répond donc aux mêmes principes dans le monde entier. Tous les organismes de contrôle bio sont sous la surveillance de l'état (ISO 65). Les prescriptions complémentaires de Bio Suisse sont contrôlées d'une part sur place par le contrôleur et par l'organisme de certification d'autre part.

Les preneurs de licences Bio Suisse ne peuvent désigner les produits bio avec le Bourgeon que si les producteurs étrangers et les éventuels transformateurs du produit à l'étranger sont reconnus par Bio Suisse et si le flux des marchandises peut être suivi clairement du producteur étranger à l'importateur suisse en passant par toutes les étapes de commercialisation.

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