L'agriculture biologique accorde une grande importance à un élevage et un affouragement qui respectent les besoins spécifiques des animaux agricoles.
Dans les fermes bio, les animaux ont en général un environnement plus diversifié avec lumière du jour et sorties en plein air, et ils disposent de plus de place que dans les élevages conventionnels. Le sol des étables doit être recouvert de litière. Les animaux peuvent accéder pendant toute l'année à une aire extérieure ou sont au pâturage. Grâce aux directives d'aménagement des pâturages, de l'aire de parcours et des étables, les animaux peuvent se mouvoir conformément à leurs besoins, avoir des contacts sociaux, manger, s'occuper. Les animaux bio subissent en outre bien moins d'interventions douloureuses comme le rognage du bec et ils sont aussi engraissés plus lentement, c'est-à-dire qu'ils ont plus de temps pour grandir.
Une alimentation avec du fourrage bio produit de préférence à la ferme garantit une nourriture saine et naturelle du bétail. Les ruminants bio reçoivent ainsi 90 % de fourrages grossiers (herbe, foin, plantes entières) qui constituent une nourriture conforme à leurs besoins.
Oui. La part de fourrage biologique doit s'élever à 100 % pour les ruminants (les bovins, les chèvres et les moutons), les poulets et les porcs ne sont nourris qu'avec des aliments biologiques.
En cas de pénurie de fourrage due à des conditions climatiques extrêmes, telles que la sécheresse, et si aucun fourrage biologique n'est disponible, les organismes de certification peuvent accorder des dérogations pour l'achat de fourrage de base biologique provenant de l'étranger.
L'objectif de Bio Suisse est une alimentation animale durable. Cela signifie une alimentation adaptée à l'espèce et si possible avec des aliments de sa propre ferme ou alors de la région, sans additifs de synthèse ni organismes génétiquement modifiés.
Le Cahier des charges de Bio Suisse prescrit que les ruminants doivent recevoir une nourriture 100 % bio. À partir du 01.01.2020, 90 % de l'alimentation des ruminants devront provenir de cultures Bourgeon suisses, et cette proportion passera à 100 % à partir du 01.01.2022 (sauf les sous-produits de meunerie). Les ruminants dans les fermes Bourgeon doivent en sus manger au moins 90 % de fourrages grossiers (herbe, foin, silo etc.). Le Cahier des charges du Bourgeon est donc nettement plus strict sur ce point que les ordonnances bio de l'UE ou de la Suisse puisqu'elles autorisent 40 % de concentrés. L'utilisation des concentrés diminuera encore à partir de 2022 pour se limiter à 5 % (sauf les sous-produits de meunerie).
Il est actuellement impossible de se passer des importations d'aliments fourragers pour les volailles et les porcs. Ces animaux sont en effet des omnivores qui ont impérativement besoin de grandes quantités de protéines pour être suffisamment nourris et pouvoir vivre conformément à leurs besoins. La production suisse d'aliments fourragers ne suffit pas pour nourrir nos animaux. Le secteur des aliments fourragers bio a décidé en novembre 2015, sous la direction de Bio Suisse, de supprimer progressivement les importations d'outre-mer. À partir de 2019, tous les aliments fourragers importés pour des animaux Bourgeon proviennent d'Europe. Ces aliments doivent également être produits et certifiées selon le Cahier des charges de Bio Suisse.
Lorsqu'un animal est fiévreux et que le vétérinaire prescrit un traitement à base d'antibiotiques, les paysans bio peuvent l'administrer. Actuellement, de nombreux paysans bio traitent leurs animaux en ayant recours à la médecine complémentaire, p. ex. aux médicaments homéopathiques, ce qui permet d'éviter bon nombre de traitements à base d'antibiotiques.
Les systèmes d'élevage extensifs et la robustesse des animaux font que l'agriculture biologique doit administrer moins d'antibiotiques. L'utilisation d'antibiotiques à titre prophylactique et l'administration d'hormones sont en outre interdites de manière générale.
Non, car le transfert d'embryon est considéré comme une intervention inacceptable dans l'élevage naturel et il est donc interdit. L'insémination des bêtes est en revanche autorisée. Par ailleurs, l'élevage d'animaux mâles (à l'exemple des taureaux) est très répandu en agriculture biologique car on considère que les animaux mâles contribuent à un bon climat au sein du troupeau.
Oui, il y a du miel produit par des abeilles élevées selon les directives bio. Vu que le rayon de vol des abeilles n'est pas contrôlable, la certification bio concerne surtout le traitement naturel et durable des abeilles et non la région de butinage. L'apiculture bio doit être possible partout, p. ex. dans des fermes bio qui ont des voisins conventionnels.
Les apiculteurs bio respectent des directives strictes:
- Ils utilisent des ruches en matériaux naturels
- Ils utilisent des races d'abeilles qui sont adaptées aux conditions locales et sont donc plus robustes
- Ils travaillent avec des procédés naturels de sélection et de multiplication
- Ils renoncent aux médicaments vétérinaires de synthèse pour les traitements préventifs. Les maladies peuvent être traitées avec un petit nombre de produits naturels. La varroase est p. ex. combattue seulement avec des acides organiques.
- Ils nourrissent leurs abeilles seulement avec du sucre bio ou du sirop bio et du miel bio. Des réserves généreuses de miel et de pollen sont laissées aux colonies d'abeilles pour leur hivernage.
- Choix des emplacements: Il faut dans un rayon de trois kilomètres autour des ruches au minimum 50 % de surfaces bio ou PER (prestations écologiques requises) ou de surfaces avec des plantes sauvages (forêts, jachères, réserves naturelles). Cela permet avant tout d'éviter les immissions d'intrants de synthèse et de poisons de toute sorte dans les ruches.
Non, tous les produits carnés Bourgeon proviennent de Suisse - même si un manque de morceaux nobles se fait parfois sentir. Mais il ne doit pas toujours s'agir de morceaux dits nobles. Les «special cuts» sont de plus en plus utilisés. Trouverez des informations de fond et des recettes pour les «Special Cuts».
La viande de veau ne prend une coloration rose pâle que si la nourriture des veaux contient trop peu de fer. Ce résultat ne peut être obtenu que si les jeunes veaux sont nourris seulement avec du lait et de la paille et pas de fourrages grossiers. La loi sur la protection des animaux interdit aujourd'hui cette alimentation car elle n'est pas conforme aux besoins de l'espèce bovine. S'ils manquent de fer, les veaux forment trop peu de globules rouges (ils sont donc anémiques), essentiels pour le ravitaillement du corps en oxygène.
Les veaux des fermes Bourgeon reçoivent du foin. Ils aiment bien ça mais ça leur donne une viande rouge et augmente les coûts de production de la viande de veau bio. Indépendamment de sa couleur, la viande de veau bio est particulièrement tendre et savoureuse.
En tant que consommatrice ou consommateur, vous avez la possibilité de choisir de la viande Bourgeon qui provient d'élevages de vaches mères. Ces «gros veaux» restent jusqu'à l'abattage vers l'âge de 10 mois avec leur mère, boivent directement son lait et mangent aussi de l'herbe et du foin. Ces vaches ne sont toutefois pas traites et la viande est le seul produit alimentaire qu'elles produisent.
La viande des veaux des élevages de vaches mères constitue actuellement la grande partie de l'offre de viande de bœuf Bourgeon. La plupart des éleveurs de vaches mères vendent la viande des veaux directement à la ferme ou, sur commande, en paquets de plusieurs morceaux différents. Vous trouverez de nombreuses adresses sur www.biomondo.ch. Il y a aussi des petites boucheries bio qui proposent de la viande d'élevage de vaches mères. Cette viande est vendue à la Coop sous le nom de Natura Beef Bio e à la Migros sous le nom de Bœuf de Pâturage Bio.
L'offre de viande bio vendue à l'étal a progressé ces dernières années. La viande bio est cependant souvent préemballée parce que le contrôle des étals de boucherie est complexe et coûteux.
Bio Suisse encourage l'élevage de vaches avec cornes. Les cornes sont importantes pour le comportement social, la hiérarchisation et les soins corporels. Mais en même temps de nombreux agriculteurs et agricultrices bio écornent leurs veaux pour éviter des blessures entre les bêtes et aux personnes qui s'en occupent. Les animaux avec cornes ont besoin de plus de place, les étables doivent donc être plus grandes, ce qui pour des raisons financières ou d'espace n'est pas réalisable dans toutes les fermes.
Concernant la question «avec ou sans», les agriculteurs Bourgeon défendent différents points de vue et, dans une Fédération avec démocratie de base comme l'est Bio Suisse, une interdiction autour de cette question controversée ne pourrait être introduite que si la majorité le décide. En collaboration avec l'Institut de recherche de l'agriculture biologique (FiBL), Bio Suisse est désireuse d'augmenter le nombre de troupeaux avec cornes dans les fermes Bourgeon.
Concernant la qualité du lait bio, aucune méthode scientifique n'a permis de prouver que l'écornage a une influence sur le goût ou les composants du lait. Ils dépendent beaucoup plus du système d'élevage, de l'affouragement et des procédés de transformation. À ce niveau, les prescriptions en vigueur sont très sévères. Ainsi les vaches ne reçoivent que très peu voire pas de concentrés et la pasteurisation haute du lait est strictement interdite pour le Bourgeon.
Malheureusement, les poussins mâles des lignées de ponte sont la plupart du temps aussi tués dès leur naissance en production Bourgeon. Mais Bio Suisse est en train d'élaborer une solution avec le reste de la branche afin de pouvoir un jour éviter de tuer ces poussins.
Le problème vient de la sélection: Chez les poules, diverses races sont sélectionnées pour des utilisations différentes: des poules pondeuses qui sont très productives en matière de ponte et des poules d'engraissement qui sont particulièrement adaptées à la production de viande. Les mâles des races pondeuses actuelles ne sont donc pas bien adaptés à l'engraissement.
Il existe tout de même des fermes Bourgeon qui préfèrent engraisser les mâles plutôt que de les tuer quand ils sont encore poussins. Ces œufs sont vendus avec le logo "Henne und Hahn" dans les magasins bio spécialisés .
La sélection de poules à deux fins constitue une autre possibilité. Les femelles produisent certes un peu moins d'œufs que les races modernes de ponte, mais les mâles présentent des performances d'engraissement un peu meilleures. On trouve des œufs et des poulets de races de ce genre dans quelques succursales de la Coop sous le logo «Poule à deux fins».
Prise de position complète
La garde à l'attache (en stabulations dites entravées) par intermittence est autorisée par l'Ordonnance bio et par le Cahier des charges de Bio Suisse. Cependant, cela ne s'applique pas aux chèvres, car la garde d'attache est généralement interdite pour elles.
Dans les fermes bio les stabulations entravées sont cependant toujours combinées avec un parcours en plein air et des pâturages; les animaux peuvent régulièrement se mouvoir en plein air. Ils doivent être 26 jours par mois au pâturage du printemps à l'automne et 13 jours par mois au parcours en hiver, ce qui permet d'atténuer les désavantages des stabulations entravées et du manque de liberté de mouvement.
Les stabulations entravées ont par ailleurs les avantages suivants: les animaux sont moins exposés aux luttes hiérarchiques, les animaux de rang inférieurs subissent moins de stress, le contact de l'agriculteur avec les animaux est plus intensif puisqu'il attache et détache régulièrement les animaux, qui s'habituent ainsi aux relations avec l'homme. Chaque bête est donc accessible à sa place avec moins de stress pour les soins, les traitements vétérinaires et l'affouragement. Les étables sont plus faciles à maintenir propres et utilisent moins de paille pour les litières.
Bio Suisse se préoccupe aussi bien des animaux que des éleveurs: De nombreuses petites fermes de montagne et fermes "étagées" avec une étable en plaine, une aux mayens et une à l'alpage ne sont le plus souvent financièrement pas à même de construire de nouvelles stabulations libres.
Contrairement à de nombreux autres labels, les denrées alimentaires Bourgeon sont produites par des domaines agricoles entièrement reconvertis à l'agriculture biologique (on parle alors du "principe de la globalité"). Cela est plus exigeant que de remplir de hautes exigences pour seulement un produit ou une catégorie d'animaux. Les fermes Bourgeon produisent souvent aussi bien des denrées animales que végétales. Du pommier au poulailler de ponte, du lait à la carotte, les paysannes et paysans Bourgeon respectent ses strictes directives sur l'ensemble de leurs domaines agricoles.
Le gibier sauvage ne peut pas être vendu comme gibier bio ou Bourgeon car l'Ordonnance bio n'est expressément pas valable pour la chasse et ses produits. Si par contre le gibier provient d'une entreprise agricole suisse certifiée bio ou bio Bourgeon, la viande peut être déclarée de manière correspondante. Il y a une quarantaine de fermes bio qui élèvent du gibier, surtout des cerfs et des daims. Ces animaux d'élevage ne se différencient quasiment pas des animaux sauvages vivant en liberté, mais l'élevage en enclos permet de garantir que le fourrage consommé par les animaux vient de l'agriculture biologique, qu'il n'est pas génétiquement modifié et qu'il ne contient pas de résidus de pesticides chimiques de synthèse.
Il n'existe pas de réglementations spécifiques pour l'abattage dans le secteur bio (ni dans l'Ordonnance bio fédérale ni dans le Cahier des charges de Bio Suisse). Il est d'autant plus important que les exigences légales répondent aux impératifs de protection des animaux et de la médecine vétérinaire. La viande Bourgeon qui est vendue par les grands distributeurs provient de grands abattoirs.
Bio Suisse et différents partenaires font contrôler les abattoirs sur échantillonnage par la PSA.
Les paysans Bourgeon qui font de la vente directe font en général abattre leurs bêtes par une petite boucherie des environs. L'abattage à la ferme ou au pâturage, comme il été souvent pratiqué autrefois, n'est aujourd'hui possible qu'avec une autorisation spéciale en raison des exigences très strictes en matière d'hygiène.
Articles sur l'abattage à l'abattoir ou au pâturage: https://www.bioactualites.ch/production-animale/abattage.html
Les poules ont besoin de céréales riches en protéines comme le soja. Le blé et le maïs sont également au menu. Les poules pondeuses mangent aussi du calcaire et des coquilles d’huîtres. Le calcium qu’ils contiennent leur sert à former des coquilles d’œufs solides. Elles doivent toujours avoir de l’eau à disposition. Le pâturage qu’elles parcourent est une autre source d’alimentation: en grattant et en picorant le sol, elles trouvent vers de terre et autres invertébrés, elles mangent aussi le fourrage vert qui pousse naturellement, ce qui permet de varier les menus.
Les coqs et les poules picorent les grains de maïs et de blé, mais aussi des cailloux. Comme ils ne peuvent mâcher leur nourriture avec leur bec, ils avalent de tout petits cailloux en plus de leur nourriture, afin de la broyer let de faciliter la digestion.
Dans l’agriculture conventionnelle, une poule mange environ 130 grammes de nourriture par jour, tandis que la poule bio a besoin de 154 grammes pour pondre un œuf. La différence est liée à la composition de la nourriture. En outre, les poules bio mangent chaque jour 50 à 80 grammes de fourrage vert frais du pâturage et absorbent ainsi des vitamines et des enzymes essentielles. C’est parce que les poules bio mangent plus et ont plus d’espace que leur viande et leurs œufs sont plus chers que ceux d’animaux issus d’élevages conventionnels.
Bio Suisse autorise jusqu’à 2’000 animaux par poulailler et limite le nombre de poulaillers à deux par entreprise. Les poules sont d’ailleurs des animaux grégaires: elles reconnaissent une centaine de leurs congénères.
Dans les fermes bio, on utilise des granulés en bois dur ou de la paille hachée, l’essentiel étant que la litière soit sèche et souple. Les animaux peuvent la gratter et se baigner dedans.
Les poules pondeuses sont optimisées pour la ponte. Elles pondent environ 300 œufs par an et sont généralement abattues au bout d’un an. Elles sont alors valorisées comme poules à bouillir ou transformées en aliments pour animaux.
Les poulets produisent quant à eux beaucoup de viande en l’espace de quelques semaines. Ils atteignent leur poids d’abattage au bout de 35 jours. Nous en consommons la poitrine, les cuisses et les ailes. En Suisse, 80 millions de poulets sont engraissés chaque année.
Les fermes bio suisses élèvent également des poules à deux fins, qui sont à la fois de bonnes productrices d’œufs et de viande.
Non, l’élevage en cage est interdit en Suisse depuis 1991, mais il reste autorisé dans de nombreux pays. Il n’est donc pas toujours possible de garantir que les œufs entrant dans la composition d’aliments transformés provenant de l’étranger ou fabriqués en Suisse mais à partir d’œufs provenant de l’étranger sont bien issus d’un élevage respectueux de l’espèce.
Juste avant que les poussins n’éclosent, on peut les entendre piailler. Ils communiquent ainsi entre eux et déterminent ensemble un moment commun pour éclore.
Le sexe d’un poussin peut être déterminé dès l’œuf. La technologie in ovo permet d’examiner un œuf dès le douzième jour. Après l’éclosion, la distinction des mâles et des femelles prend un certain temps. Les barbillons des coqs se développent au bout de six semaines, tandis qu’ils restent plus petits chez les poules.
Dans l’agriculture conventionnelle, la technique in ovo permet de distinguer le sexe de tous les poussins dès le douzième jour d’incubation. Les œufs contenant des poussins mâles sont ensuite triés et servent à nourrir les animaux. Dans l’agriculture biologique, tous les œufs arrivent à terme. Les fermes bio certifiées Bourgeon élèvent également les mâles.
Dans chaque couvée, les poussins mâles et femelles sont à peu près également répartis. Après 21 jours, un nombre égal de coqs et de poules éclot.
Dans l’UE, il n’existe pas de lois uniformes qui interdisent ou réglementent l’abattage des poussins mâles. En Allemagne, l’abattage des poussins est interdit depuis 2022. La France a introduit l’interdiction en 2023, mais les races qui pondent des œufs blancs font exception. L’Autriche a également mis en place une interdiction, mais fait des exceptions lorsque les poussins sont nécessaires comme nourriture pour les animaux, par exemple dans les zoos. L’Italie reporte sans cesse l’introduction de l’interdiction – à ce jour, une loi devrait être en place d’ici 2027.
Le secteur européen des œufs conventionnels mise avant tout sur la technologie in ovo, qui détermine le sexe des poussins dans l’œuf. En même temps, il existe des échappatoires: tant en Allemagne qu’en Suisse, il est toujours permis d’importer des œufs en provenance d’autres pays. Par ailleurs, les exploitations peuvent acheter des poules pondeuses à l’étranger dont les frères ont été abattus.
Certaines associations bio européennes, comme Bio Suisse, ont des règles plus strictes. En Autriche, tous les poussins mâles issus de l’agriculture biologique sont élevés depuis 2015. Dans les organisations allemandes Bioland et Naturland, les coqs doivent également être élevés et le sexage dans l’œuf est interdit.
Les produits sont étiquetés de manière différente. Chez Coop par exemple, un autocollant «Pour les poules & les coqs» figure sur l’emballage des œufs biologiques. Les œufs de poules à deux fins sont également étiquetés. Les œufs bio chez Migros portent le logo «Par amour des poussins». D’autres fournisseurs affichent «Viande de frère coq» sur leurs produits.
Les désignations peuvent varier en vente directe. La famille Schütz, par exemple, étiquette ses produits en vente directe avec la mention «Güggelglück». Bio Suisse met à disposition des entreprises en vente directe le label «Coq comme poule».
Tous les coqs sont également élevés dans le respect des directives Demeter. Les produits portent le label «Coq en pâte».
Dans la plupart des exploitations laitières, les veaux des vaches laitières sont en effet séparés de leur mère dès le premier jour. Sur ce point, il n'y a quasi pas de différence entre les fermes bio et les exploitations conventionnelles. Les veaux sont élevés entre eux et reçoivent le lait de leur mère dans un seau à tétine. Entre-temps, la mère est traite et le lait est récolté comme denrée alimentaire.
Dans certaines fermes bio, les jeunes veaux restent avec leur mère qui se fait tout de même traire, mais ce système d'élevage est très exigeant pour les éleveurs et fait encore l'objet de projets de recherches.