Urs Gfeller cultive des légumes biologiques à Broye depuis plus de 25 ans. Dans cette interview, il parle du développement du marketing direct en ligne et de la diversité de la cuisine des légumes d'hiver.
En tant que maraîcher, quelle importance accordez-vous aux saisons?
À mes yeux, elles représentent un véritable enrichissement. Le caractère saisonnier rend notre travail très varié et intéressant. Si je devais cultiver des tomates tout au long de l’année, mon travail m’ennuierait vite.
Vous exercez votre métier depuis longtemps et cultivez des légumes bio. Y a-t-il des aspects qui vous plaisent toujours autant qu’à vos débuts?
Et chez vous, cela semble bien marcher, non?
Les clichés veulent qu’en hiver, les marchés et les abonnements légumes ne proposent que des choux et des carottes. Est-ce le cas chez vous?
Et que répondez-vous aux clients qui se plaignent que l’offre ne varie pas?
Février est le mois le plus difficile. Nous voyons bien que les gens se lassent peu à peu des légumes d’hiver. Mais, sur toute l’année, que représentent ces quatre à six semaines?
De plus, il y a toujours de nouvelles recettes à découvrir. Par exemple, je ne me lasse jamais des légumes racines rôtis au four avec un peu d’huile d’olive. La semaine dernière, au restaurant, j’ai même dégusté tout un menu à base de légumes racines. C’était délicieux et une belle source d’inspiration.
À partir de quand proposez-vous à nouveau des légumes de printemps?
Quel moment de l’année aimez-vous particulièrement?
Interview et photos: David Herrmann