Les matières premières de la cuisine du tout jeune cuisinier Timo Rechsteiner, qui a atteint le troisième rang au concours «gusto18» des apprentis cuisiniers, sont saisonnières et de production biologique. Ce jeune homme de 19 ans a grandi dans la ferme bio «Wangenhubel» à Oberwangen, où il continue de donner de temps en temps des coups de main. Il a récemment terminé son apprentissage de cuisinier dans la cuisine l’Hôpital de l’Ile à Berne. Dans l’interview il plaide pour davantage de contacts entre les fermes bio et les grossistes en restauration.
Une soixantaine d’apprentis se sont présentés au concours «gusto18» des apprentis cuisiniers, neuf se sont finalement affrontés en finale et ont préparé leurs créations de menus en direct devant un jury spécialisé. Le concours suisse des apprentis cuisiniers est organisé chaque année sous le patronat de l’association suisse des cuisiniers de Prodega/Growa, qui appartient au groupe Transgourmet, qui est la deuxième société européenne dans le domaine du cash & carry et du foodservice.
Timo, tu as atteint le troisième rang du concours «gusto18» des apprentis cuisiniers. Comment la ferme bio de tes parents influence-t-elle ta relation avec les denrées alimentaires?
Tu as fait ton apprentissage à l’Hôpital de l’Ile à Berne. Quel rôle jouaient là-bas les denrées alimentaires issues de production durable?
Quelle est l’attitude de tes amis par rapport à la question du bio?
J’ai beaucoup d’amis qui réfléchissent aux denrées alimentaires bio et qui sont bien tournés à cet égard. En acheter représente par contre pour quelques-uns un obstacle financier. Je me réjouis cependant qu’ils y réfléchissent et essayent d’acheter des produits de saison. L’école professionnelle a bien abordé le thème du bio et d’autres labels, mais de manière assez marginale. J’ai pu en discuter davantage avec une camarade d’école, dont les parents ont aussi une ferme bio, puis j’ai commencé à démarrer des discussions avec les enseignants et les autres camarades.
Il y a actuellement peu de restaurants qui utilisent des ingrédients bio. Où se trouvent d’après toi les difficultés?
Quel rôle les consommatrices et consommateurs pourraient-ils jouer pour qu’il y ait de plus en plus de bio dans les restaurants?
Un très grand rôle! D’une part les clients doivent être prêts à payer un peu plus cher pour manger au restaurant si les denrées alimentaires proviennent d’une production qui coûte plus cher, et d’autre part on peut exercer une influence sur l’offre en s’informant chaque fois sur la provenance des denrées alimentaires et en demandant si le restaurant utilise des produits bio.
Pourquoi as-tu participé au concours de cuisine Gusto?
Informations supplémentaires: www.gustoevent.ch