Autrefois, les fermes de nos grands-parents et arrière-grands-parents élevaient des poules qui produisaient un œuf tous les deux ou trois jours, ainsi que des coqs engraissés pour une fête à venir. Aujourd’hui, un tel tableau idyllique ne se rencontre plus que dans le cadre d’activités de loisir. Car l’agriculture intensive a également entraîné la professionnalisation de l’élevage de volaille. La plupart des agricultrices et agriculteurs élèvent désormais des poules hautement spécialisées.
Cela est dû en premier lieu à notre grand appétit pour le poulet et les œufs: en Suisse, nous mangeons 200 œufs par personne par an, de l’œuf du petit-déjeuner à la mayonnaise. À cela s’ajoutent 10 kilos de viande de poulet, et la tendance est à la hausse.
Les produits sont étiquetés de manière différente. Chez Coop par exemple, un autocollant «Pour les poules & les coqs» figure sur l’emballage des œufs biologiques. Les œufs de poules à deux fins sont également étiquetés. Les œufs bio chez Migros portent le logo «Par amour des poussins». D’autres fournisseurs affichent «Viande de frère coq» sur leurs produits.
Les désignations peuvent varier en vente directe. La famille Schütz, par exemple, étiquette ses produits en vente directe avec la mention «Güggelglück». Bio Suisse met à disposition des entreprises en vente directe le label «Coq comme poule».
Tous les coqs sont également élevés dans le respect des directives Demeter. Les produits portent le label «Coq en pâte».