Prendre acte de notre responsabilité sociale

Des conditions de travail bonnes et sûres et une rémunération équitable pour les producteurs/-trices et les travailleurs/-euses sont des critères incontournables de la responsabilité sociale en agriculture biologique.

L’équilibre entre l’homme, l’animal et la nature – Bio Suisse travaille selon ce principe. Les exigences sociales et l’équité font donc partie intégrante du règlement de Bio Suisse. Ce principe inclut toutes les personnes travaillant dans une exploitation biologique, qu’il s’agisse de membres de la famille des agriculteurs ou d’employés permanents ou saisonniers. Ces règles s’appliquent également aux familles d’agriculteurs et aux personnes qui travaillent sur des exploitations biologiques internationales ainsi qu’à tous les travailleurs impliqués dans la transformation des aliments selon les normes du Bourgeon.

Pratiques sociales dans les fermes Bourgeon suisses

Qu’il s’agisse d’une petite exploitation située dans une région montagneuse ou d’une grande exploitation maraîchère avec de nombreux employés sur le plateau: les exigences sociales s’appliquent à toutes les fermes Bourgeon. Elles réglementent les relations et les contrats de travail, les salaires, les heures de travail, la participation volontaire, la santé et la sécurité, la protection des mineurs, l’égalité des sexes, ainsi que le droit de réunion et de négociation collective des employés. Ces règlementations se fondent sur les normes de base du travail établies par l’Organisation internationale du travail de l’ONU, même si, en plus, nous respecter toujours au moins les lois nationales et cantonales. 
L’engagement de Bio Suisse pour des prix équitables tout au long de la chaîne de valeur crée une base pour que les entreprises agricoles et de transformation puissent satisfaire à ces exigences sociales.

La pratique sociale sur le plan international

Dans les fermes bio certifiées de plus de 70 pays du monde, les exigences sociales de Bio Suisse se fondent également sur les normes fondamentales du travail de l’Organisation internationale du travail de l’ONU. Dans les pays et contextes présentant des risques particulièrement élevés, des audits sociaux externes sont engagés afin d’identifier les risques existants dans les pratiques sociales des exploitations. 
Bio Suisse met également sur pied un projet visant à former spécifiquement les inspecteurs/-trices bio qui effectuent les contrôles dans le monde entier sur le thème de la pratique sociale. L’objectif est d’établir un audit social de haute qualité en tant que partie intégrante de chaque inspection de Bio Suisse, où que ce soit dans le monde. Bio Suisse veut montrer l’exemple afin de pouvoir mieux contrôler et influencer positivement les exigences sociales dans les exploitations agricoles. 

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